Suite aux élections législatives du 7 juin 2015, la Turquie s’acheminait pour la première fois vers un gouvernement de coalition entre le Parti de la justice du développement (AKP) et le Parti républicain du peuple (CHP).
Aussi, pour la première fois depuis 2002, l’AKP, perdait la majorité relative (276 sièges) au sein de la Grande Assemblée.
Autre première fois : ce scrutin voyait l’élection de 80 députés HDP (Parti démocratique des peuples) qui franchissait, pour la première fois de son histoire, la barre des 10% et constitue l’émergence d’une formation politique pro-kurde à la Grande Assemblée nationale.
Or, devant l'absence de formation d'un gouvernement fin août, le président Erdogan a appelé à de nouvelles élections au 1er novembre 2015, espérant obtenir un meilleur score pour son parti.