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Présence de CUF au Conseil mondial de CGLU, 5-8 novembre 2018, à Madrid

Cités Unies France était présente au dernier conseil mondial de CGLU à Madrid, du 5 au 8 novembre 2018, a pu défendre, entre autres, deux initiatives françaises qui font désormais partie du programme de l’organisation mondiale :

CGLU : Rapport du Conseil mondial

{{}}le Conseil Mondial de CGLU"

Le lundi 5 novembre - premier jour du Conseil mondial - a débuté par des séances de travail préparatoires. Une réunion de la Commission de développement économique et social local s'est tenue pour définir les principales activités de la commission pour 2019. La Communauté de pratique sur les finances locales s'est réunie pour la première fois et sous la présidence de Parks Tau, Président de CGLU, pour définir le plan d'action de sa contribution à la stratégie de CGLU sur la localisation des financements. Pour sa part, David Jackson, Directeur du financement du développement local du FENU, a mis l'accent sur le Fonds d'investissement municipal pour contribuer au financement de projets d'investissement municipaux innovants. Emilia Saiz, Secrétaire Générale de CGLU et Jean-François Habeau, Directeur Exécutif du FMDV ont conclu la session et ont mis en place les prochaines étapes de la Communauté de pratique.

La journée s'est terminée par la cérémonie d'ouverture de la deuxième édition du Forum mondial sur la violence urbaine et la coexistence. La maire de Madrid, Manuela Carmena, a accueilli tous les participants du Forum au cours duquel Parks Tau, Président de CGLU et les membres de la Présidence de CGLU Ada Colau, Maire de Barcelone et Carlos Martínez, Maire de Soria, représentant la Fédération Espagnole des Municipalités et Provinces (FEMP) sont intervenus sur les défis auxquels les gouvernements locaux et régionaux sont confrontés dans la construction de la paix et la coexistence.

"La violence n'est pas un instrument utile pour résoudre les conflits. Nous n'avons pas encore réalisé que les êtres humains ne peuvent pas seulement recevoir une éducation formelle, mais qu'ils ont besoin d'une éducation sentimentale qui renforce leur sensibilité pour éviter que les conflits ne se transforment en violence". Manuela Carmena, maire de Madrid.

"La paix, bien sûr, ne doit pas être comprise seulement comme "sécurité". La paix est une question de responsabilité, de confiance, d'attention et de compréhension. Il s'agit de tolérance, d'inclusion et d'intégration. Il s'agit là de questions sur lesquelles les collectivités locales ont un rôle très important à jouer". Parks Tau, Président de CGLU

Parks Tau, Président de CGLU présidait la session du Bureau exécutif de CGLU aux côtés des co-Président-e-s : Mauricio Rodas, Maire de Quito, Ada Colau, Maire de Barcelone, Roland Ries, maire de Strasbourg, ainsi que Carlos Martínez, maire de Soria et vice-président pour l’Europe et Berry Vrbanovic, maire de Kitchener et trésorier de CGLU.

"Le développement urbain doit viser le plein épanouissement de chacun de ses habitants.” C'est avec ces mots que la maire de Madrid, Manuela Carmena, a inauguré le Bureau Exécutif appelant les membres de CGLU à lutter côte à côte contre la violence qui les frappe.

Les membres du Bureau exécutif ont débattu de divers sujets tels que l'Agenda pour les villes intermédiaires, ainsi que de la dimension locale du Pacte mondial sur la migration. Les membres ont souligné la nécessité de développer un Agenda pour la Paix basé sur la diplomatie locale et ont analysé la Stratégie de CGLU sur la localisation du financement municipal pour une urbanisation durable.

Le Bureau exécutif de CGLU a encouragé ses membres à adhérer à la Déclaration des Villes pour un logement convenable et a défini les prochaines étapes de l'appel à l'action. Le Cadre d'action de Sendai et l'agenda sur le climat ont également été débattu au cours de la session. Pour conclure, les sections régionales de CGLU ont partagé leurs principales activités pour l'année et présenté leurs priorités pour 2019.

La session institutionnelle a été suivie d'un débat politique sur l'état de la décentralisation et de la démocratie locale dans le monde. Emilia Saiz, Secrétaire Générale de CGLU a modéré la session qui comptait avec la participation de Clare Short, Présidente du Bureau de Cities Alliance, Sibel Uyar, la Maire d'Urla, Rocío Molina, Conseillère de Cochabamba, Tri Rishmani, la Maire de Surabaya et Présidente de CGLU ASPAC, et Alison Evison, Présidente de l’Association des municipalité d’Ecosse (COSLA). Le débat visait à soutenir le développement des priorités de l'Organisation mondiale en vue du Congrès mondial de 2019 et à montrer le défi des gouvernements locaux de répondre aux besoins des communautés.

La deuxième partie de la journée s'est terminée par la séance de travail du Conseil mondial de CGLU présidée par Roland Ries, Maire de Strasbourg et Co-président de CGLU et le Trésorier de CGLU Berry Vrbanovic. Les membres du Conseil mondial ont débattu du Plan de travail 2019 et de la stratégie de plaidoyer pour 2019. Le Conseil mondial a également adopté les principaux résultats et les prochaines étapes du Rapport mondial sur la démocratie locale et la décentralisation (Rapport GOLD V) et l'Agenda d'apprentissage de CGLU. Adrien Pieters en représentation d'eThekwini-Durban, ville hôte du Congrès mondial 2019 de CGLU, a présenté son point de vue sur cet événement clé et Parks Tau, Président de CGLU, a vivement encouragé les membres du Conseil mondial à participer à cette réunion triennale. Pour conclure, le Conseil mondial a nommé Uğur İbrahim Altay, maire de Konya, coprésident de CGLU.

Le troisième jour du Conseil mondial de CGLU et du Forum mondial sur la violence urbaine a donné lieu aux débats politiques organisés par les Conseils politiques sur les thèmes de la paix, la transition écologique, le droit à la ville et la localisation des ODD. La Conférence ibéro-américaine s'est tenue parallèlement à ces réunions.

Le Conseil politique sur les Villes résilientes a célébré le débat politique sur le leadership local de la transition écologique, étroitement lié aux politiques de résilience. Le débat était présidé par le coprésident de CGLU, Roland Ries, maire de Strasbourg, et Fatimetou Mint Abdel Malick, présidente du Conseil régional de Nouakchott. Le panel comptait également avec la participation de Bev Esslinger, conseillère municipale d'Edmonton, Inés Sabanés, conseillère municipale de l'environnement et de la mobilité de la ville de Madrid, et l’ex-ministre française de l'Environnement, Corinne Lepage. La session portait sur les possibilités et les réponses possibles aux crises émergentes dans les zones urbaines pour parvenir à des territoires inclusifs, sûrs, résilients et durables.

e débat politique sur la diplomatie des villes et la paix a été organisé par le Conseil politique sur les opportunités pour tous. Les débats ont porté sur la promotion de la paix au niveau local. Jan Van Zanen, maire d'Utrecht et président de l'Association des municipalités néerlandaises (VNG), et Juan Mari Aburto, maire de Bilbao, coprésidents du Conseil politique, ont animé les débats. En outre, Mahmut Sami Sahin, maire adjoint de Konya, et Vicente Lopanzi, conseiller juridique de la ville de Mexico, ont participé également à la table ronde.

Parallèlement, s’est tenue la première réunion de la Communauté de pratique sur le logement de CGLU, au cours de laquelle les participants ont débattu d'une feuille de route pour transformer le contenu de la Déclaration des villes pour le logement en une action conjointe pour promouvoir le droit à la ville aux niveaux local, national et international.

Carola Gunnarsson, maire de Sala, a ensuite présidé le débat organisé par le Conseil politique sur le droit à la ville. Parmi les orateurs figuraient Marta Higueras, première adjointe au maire de Madrid ; Jill Helke, directrice de la coopération internationale de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ; Omar Heijra, maire d'Oujda ; Nkosengle Madlada, conseiller de la municipalité d'eThekwini-Durban, et Mohamed Saadie, président du syndicat des communes Dannieh et co-président du CGLU-MEWA. Les panélistes ont abordé les défis et les opportunités de la migration et souligné le rôle clé joué par les collectivités locales et régionales dans la gouvernance de la migration.

a journée a conclue par des échanges dans le cadre du débat organisé par le Conseil politique sur la gouvernance territoriale et le multi-niveau, qui a porté sur la dimension territoriale de la localisation des objectifs de développement durable (ODD). Le débat, présidé par Monica Fein, maire de Rosario et vice-présidente de CGLU pour l'Amérique latine comptait avec la participation de Gustavo Baroja, Président de l'Association des Gouvernements Provinciaux Autonomes de l'Equateur (CONGOPE) ; Hassan Fateh, Gouverneur, Directeur du Patrimoine et de la Direction Générale des Gouvernements Locaux du Maroc ; Hassan Hmani, Maire adjoint de Nanterre, Président du Forum des villes périphériques de CGLU ; Ahmad Kamareddine, Maire de Tripoli, Président de la Région urbaine de Fayhaa et membre du Comité des Maires du Liban ; Patrick Keuleers, Directeur de la gouvernance et de la paix du Programme des Nations Unies pour le Développement, et Mohamed Sefiani, Maire de Chefchaouen et Président du Forum des villes intermédiaires de CGLU.

Parallèlement à ces rencontres, le XIe Forum des villes ibéro-américaine a analysé en profondeur le rôle important et nécessaire des gouvernements locaux dans la promotion de l'amélioration des conditions de vie des citoyens, du droit à la ville et des initiatives visant à faire des villes des lieux de paix, d'égalité et d'inclusion.

La deuxième édition du Forum mondial sur la violence urbaine et l'éducation pour la coexistence et la paix s'est achevée le jeudi 8 novembre avec un panel entièrement féminin. Des dirigeantes du monde entier ont rencontré des représentants de la société civile et du monde universitaire pour discuter de la violence urbaine sous toutes ses formes.

Les sessions organisées dans le cadre du Forum ont vu la participation de nombreux membres de CGLU qui ont partagé les expériences et les réalités de leur ville, défendant le point de vue de la maire, Manuela Carmena, selon lequel les gouvernements locaux peuvent enseigner comment résoudre les conflits et la violence.

L’élargissement de l’appel au fonds des collectivités territoriales pour l’Indonésie, lancé en France et soutenu aujourd’hui par une quarantaine des collectivités françaises, à l’ensemble du réseau mondiale (voir plus bas la circulaire officielle de CGLU envoyé aux différentes sections régionales de CGLU) ;
• L’agenda adoptée :
* La première mission technique d’évaluation aura lieu en Indonésie le premier trimestre 2019 ;
* Un rapport technique sera présentée France et lors du prochain BE de CLU en avril 2019 ;
* Les activités d’aide à la reconstruction résiliente du territoire indonésien démarreront courant 2019.
l'appel international :

CGLU : Appel international à la solidarité avec l’Indonésie
UCLG :International call for solidarity with Indonesia

• La contribution des collectivités territoriales et leurs réseaux mondiaux, par le biais d’une communication officielle avec des propositions concrètes, au prochain G7 qui se tiendra en France fin aout 2019 à Biarritz ;

  • Roland Ries a présidé le conseil politique de CGLU "des villes plus sûres,résiliantes,durables et capables de répondre aux crises :

Le Conseil politique « Des villes plus sûres, résilientes, durables et capables de répondre aux crises » se réunira dans le cadre du Conseil mondial de CGLU à Madrid le 7 novembre 2018. Jusqu’à présent, le Conseil politique de CGLU « 
Villes plus sûres, résilientes, durables et capables de faire face aux crises » a été l’espace où les membres ont pu partager leurs initiatives et tenir des discussions approfondies sur les politiques et leurs conséquences au niveau local et mondial en termes de résilience.
Pendant notre Congrès mondial de 2016 à Bogota, CGLU s’est engagé à « mener la transition vers des villes et régions résilientes, à faibles émissions de carbone » et à participer activement aux activités de l’Alliance mondiale
pour les crises urbaines. Confrontées à la tâche urgente de garantir la restauration écologique des systèmes planétaires, les villes et les régions du monde montrent l’exemple en tentant de réduire leur empreinte écologique, en s’appuyant sur la résilience et en innovant.
L’année 2018 a démontré une accentuation sans précédent des crises climatiques simultanément dans toutes les régions du monde. Elle a aussi démontré la pertinence et l’efficacité de l’action au niveau local et des réseaux internationaux des villes (IPCC en mars 2018, Global Climate Action
Summit en septembre 2018).
La publication récente du rapport du GIEC en octobre 2018 indique les scenarii dramatiques pour les territoires si nous ne limitons pas la hausse des
températures comme l’impose l’Accord de Paris. ll est désormais évident que les gouvernements locaux apparaissent comme les fers de lance de la
transition écologique, porteurs de solutions qui peuvent permettre au monde de basculer vers un modèle plus soutenable.
Le tsunami qui a frappé l’Indonésie en septembre dernier et fait beaucoup de dégâts, notamment en terme de vies humaines, nous rappelle la tâche immense et les objectifs à atteindre pour la mise en œuvre du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe. Le Cadre de
Sendai recommande l’augmentation du nombre de stratégies locales avant 2020. Même s’il est difficile d’éviter les catastrophes naturelles, les
stratégies en réduiront au moins l’impact sur les personnes, les biens et les infrastructures. Le concept de transition écologique est en grande partie lié aux politiques de résilience. Il regroupe un ensemble de principes et de
pratiques formées au niveau local sur les problématiques de résilience locale, d'économie circulaire et de réduction des émissions de CO2
.
La séance du conseil politique portera sur les moyens de renforcer la transition écologique dans les territoires, d'investir dans la résilience
et d'améliorer la préparation aux catastrophes. Elle se concentrera sur les opportunités et les réponses aux crises émergentes dans les
zones urbaines pour des territoires inclusifs, sûrs, résilients et durables, et pour que les communautés urbaines aient la capacité de faire face aux risques et d'atténuer les impacts des crises, qu'elles soient d'origine humaine ou
naturelle. Le dialogue abordera également les politiques environnementales afin d'améliorer la durabilité et la résilience des infrastructures.

Appel international à la solidarité : Indonésie

Chers membres,

Suite tremblement de terre meurtrier suivi d’un tsunami qui a frappé l'île indonésienne de Sulawesi le vendredi 28 septembre 2018 la section régionale de CGLU ASPAC et le Groupe de travail de CGLU pour la prévention et la gestion territoriales des crises, présidée par la Ville de Genève, ont décidé de lancer un appel international à la solidarité aux autorités locales du Réseau mondial.

Le nombre des pertes en vies humaines est très élevé et la destruction des logements et infrastructures impressionante. Plus de 200 000 personnes se trouvent sans abris et dans le besoin.

Dans un futur proche les municipalités indonésiennes se trouveront dans l’obligation de tout reconstruire. Leur défi le plus important sera, en termes de réponse immédiate et à plus long terme, de (re)prendre le contrôle de la situation de (post-)catastrophe, d’assurer à nouveau la fourniture des services essentiels.

Dans le cadre de cet appel toutes les activités seront décidées collectivement et en fonction des besoins qui seront évalués grâce aux partenaires de CGLU sur place. Il est important de mutualiser nos ressources communes afin d’entreprendre un effort coordonné à l'échelle mondiale dans le but d'aider les villes touchées par le tsunami pour une reconstruction meilleure et plus résiliente.

Notre action consistera en une réponse internationale à la crise - le premier projet d'aide concret de municipalités à municipalités, face à une crise, de CGLU. Nous devons en faire un exemple pour montrer que les autorités locales peuvent être soutenues dans la reconstruction d'institutions résilientes.

Pour l'instant, l'association française des collectivités locales a lancé un appel à la solidarité entre ses membres. Les fonds collectés seront placés dans un seul fonds dédié. Un comité de pilotage composé de donateurs sera créé afin de décider des activités à mettre en place.

Toutes les activités promues seront mises en œuvre pour aider les villes à se relever. Nous mettrons tous nos efforts et convaincrons aussi d'autres donateurs de nous rejoindre. Nous voulons reconstruire un territoire pour qu'il soit résilient. Nous voulons donner aux autorités locales les capacités d'atténuer les risques pour protéger leur population en prévenant les gens à temps et en les évacuant plus rapidement dans un endroit sûr.

Le Groupe de travail de CGLU et l’ASPAC ont ouvert un compte spécifique qui est à votre disposition pour faciliter la collecte de fonds. Pour les membres qui souhaitent adhérer à cette initiative, il faut se rapprocher directement du Groupe du travail.

Pour plus d'informations, et pour participer à cette initiative, vous pouvez contacter M. Simoné Giovetti, Responsable de Mission Internationale et Européenne auprès de Cités Unies France (+33 1 53 41 41 81 87 / s.giovetti@cites-unies-france.org) ou M. Helmi Abidin, Coordinateur de la Réduction des risques de catastrophes / résilience auprès de CGLU - ASPAC (+62 21 389 01 801 /drr.coordinator@uclg-aspac.org)

Sincères salutations,

Le Secrétariat Mondial de CGLU

Veuillez cliquer sur les liens ci-dessous pour accéder aux documents suivants :

https://docs.uclg.org/circulars/201...



Documents à télécharger

Sans titre

Publié le 8 novembre 2018

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